Parfois il arrive qu’un acheteur décide de se retirer d’une démarche d’achat parce que le prix du bien immobilier est trop élevé. Toutefois, il pourrait faire jouer certains leviers pour essayer d’en obtenir un rabais. Quels sont donc ces leviers de négociation sur lesquels il peut agir ?
L’acheteur va se renseigner pour savoir si le prix au mètre carré demandé correspond au prix du marché. Selon les régions, les quartiers, la proximité des infrastructures et des équipements, ce coût va varier. D’autre part, il peut prendre en compte la surface habitable ou la surface des planchers, ce qui fera une différence. Vous renseigner auprès d’un expert vous offrira des informations précises et fiables. Le Web permet aussi d’obtenir certaines données régionales.
Un marché immobilier très actif rendra les négociations plus difficiles à mener. De même, les campagnes et zones rurales offrent une négociation dont la marge est plus importante que dans les agglomérations importantes. Un bien immobilier à la vente depuis des mois doit vous mettre la puce à l’oreille : pour une raison à découvrir, le bien ne rencontre pas preneur.
Le futur acquéreur portera une attention particulière aux diagnostics immobiliers obligatoires réunis dans un dossier unique ou DDT. Ces diagnostics renseignent sur l’état du bien en matière d’amiante (présence ou absence), d’assainissement (état de l’installation), d’électricité, de gaz, de nuisances sonores, de performance énergétique et autres. En plus d’une visite, qui s’avère néanmoins indispensable, ils permettent de voir de visu les problèmes et d’évaluer, avec un artisan par exemple, le devis de travaux à prévoir.
Le futur acheteur devra envisager un achat quand le bien, maison ou appartement, est en adéquation avec son budget de départ. Il devra avoir fait le tour de table des banques et organismes susceptibles de lui prêter de l’argent en fonction de sa capacité d’endettement. Il devra aussi disposer d’un apport personnel. Si ce n’est pas le cas, il devra trouver comment le constituer, en économisant ou en empruntant à des proches. Au prix du bien convoité, il faut ajouter les frais de notaire qui s’élèvent à environ 8% de l’achat.
L’acquéreur peut décider de se faire représenter par un agent ou un négociateur. Ce dernier possède toute l’expertise requise et sera en mesure d’avancer les arguments appropriés pour faire baisser le prix.
Sauf s’il passe par un site mettant en rapport des particuliers, le futur acquéreur devra également débourser les frais d’agence. C’est la procédure la plus courante. Ces frais sont en général inclus dans le prix affiché par l’agence.